top of page
Rechercher

L'investissement passif par les fonds négociés en bourse : Une alternative attrayante aux fonds communs de placement pour les Canadiens

Photo du rédacteur: Amine ChbaniAmine Chbani

Dernière mise à jour : 13 janv.


Face à la multitude d’options disponibles pour faire fructifier son épargne, de nombreux Canadiens s’interrogent sur la meilleure stratégie à adopter. Les fonds négociés en bourse (FNB) – piliers de l’investissement passif – sont devenus une option prisée pour remplacer ou compléter les fonds communs de placement traditionnels. Pourquoi ce changement gagne-t-il en popularité ? Explorons les différences et les avantages.


Les bases : FNB vs fonds communs de placement


Les fonds communs de placement regroupent l’argent de plusieurs investisseurs pour l’investir dans une gamme d’actifs. Ils sont souvent gérés activement par des gestionnaires professionnels qui cherchent à battre le marché.


En revanche, les FNB adoptent généralement une approche passive. Ils suivent un indice boursier, comme le S&P/TSX Composite au Canada ou le S&P 500 aux États-Unis. Les FNB se négocient sur les bourses comme des actions, offrant une grande flexibilité et des coûts souvent plus faibles.


1. Frais de gestion réduits


L’un des principaux avantages des FNB réside dans leurs frais de gestion beaucoup plus bas. Selon Morningstar, les frais moyens des fonds communs de placement au Canada oscillent autour de 2 % par an. En revanche, les FNB affichent souvent des ratios de frais de gestion (RFG) inférieurs à 0,25 %.


Cette différence peut avoir un impact énorme sur le rendement à long terme. Par exemple, un investissement de 100 000 $ avec un rendement annuel de 6 % sur 20 ans rapporterait environ 320 000 $ après frais avec un FNB (RFG de 0,25 %) contre 260 000 $ avec un fonds commun de placement (RFG de 2 %).


2. Transparence accrue


Les FNB sont souvent plus transparents que les fonds communs de placement. En effet, ils publient régulièrement leurs avoirs, permettant aux investisseurs de connaître précisément les actifs sous-jacents.


Avec les fonds communs, la composition du portefeuille est parfois divulguée uniquement trimestriellement, ce qui peut poser problème si un investisseur souhaite suivre l’évolution de ses investissements en temps réel.


3. Performance comparable ou supérieure


Des études répétées, notamment par SPIVA (S&P Dow Jones Indices), montrent que la majorité des gestionnaires de fonds communs n’arrivent pas à battre le marché sur le long terme.


À titre d’exemple, sur une période de 10 ans, plus de 80 % des gestionnaires actifs sous-performent leur indice de référence. Ainsi, en optant pour un FNB qui suit cet indice, un investisseur obtient souvent de meilleurs résultats avec des frais moindres.


4. Flexibilité et accessibilité


Les FNB sont négociés sur les bourses, ce qui les rend facilement accessibles et permet d’acheter ou vendre des parts à tout moment durant les heures d’ouverture des marchés. Les fonds communs, quant à eux, ne permettent des transactions qu’après la fermeture des marchés, ce qui peut être moins pratique pour certains investisseurs.


Par ailleurs, de nombreux FNB offrent des options à faible coût d’entrée, rendant l’investissement accessible à un plus grand nombre de Canadiens, qu’ils soient nouveaux dans le domaine ou des investisseurs chevronnés.


5. Diversification à moindre coût


Les FNB permettent une diversification instantanée à travers divers secteurs, régions ou classes d’actifs. Par exemple, un investisseur peut choisir un FNB qui regroupe les principales entreprises canadiennes ou un autre qui couvre les marchés émergents, le tout avec un investissement minimal.


Un fonds commun peut offrir une diversification similaire, mais souvent à un coût plus élevé en raison des frais de gestion accrus.


Limites des FNB


Malgré leurs avantages, les FNB ne conviennent pas à tous. Par exemple, les investisseurs cherchant une gestion active personnalisée ou une stratégie spécifique peuvent préférer les fonds communs. De plus, les FNB, comme tout investissement, sont soumis à la volatilité des marchés.


Conclusion


Pour les Canadiens qui cherchent une stratégie efficace, économique et simple pour construire leur patrimoine, les FNB représentent une solution attrayante. Avec des frais réduits, une transparence accrue et des performances souvent meilleures que celles des gestionnaires actifs, ils permettent aux investisseurs de maximiser leurs rendements sur le long terme.


En fin de compte, le choix entre FNB et fonds communs dépend des besoins individuels, des objectifs financiers et du niveau de confort avec les différentes options d’investissement. Cependant, avec la montée en popularité des FNB, il est clair que l’investissement passif gagne en pertinence pour les Canadiens soucieux de leur avenir financier.


Amine Chbani, MBA Pl. Fin.




Sources :

Morningstar, "Canadian Mutual Fund Fees: An Overview," 2023.

SPIVA Canada Scorecard, "Active vs. Passive Investment," 2023.

Banque du Canada, "Rapport sur les conditions financières," 2023.

1 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


Obtenez votre outil budget gratuit

(514) 212-8035

©2021 par Amine Chbani.

bottom of page